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    black and white marble

    Toute l'armure de Dieu

    par Léopold Guyot

    vendredi, le 4 avril 2014
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    Pour remporter la victoire dans le combat spirituel, il faut des armes puissantes, spirituelles, celles de Dieu : une ceinture, une cuirasse, des chaussures, un casque, un bouclier, une épée. « C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté » (Ephésiens 6.13).

    Dans son enseignement, l'apôtre Paul s'inspire de l'armure du soldat romain pour désigner les armes spirituelles avec lesquelles nous devons combattre.

    Le soldat romain portait une ceinture, une cuirasse, des chaussures à clous de fer, un casque pour protéger sa tête, et un grand bouclier sur son bras gauche qu'il tenait devant lui. Son arme était l'épée. C'était avec l'épée, et non avec la lance comme pour les autres nations, que les romains ont conquis le monde. Et tout ceci représente les parties de l'armure spirituelle du chrétien.

    Avant d'examiner la nature de ces armes, remarquons que l'apôtre écrit « toutes », revêtez-vous de toutes les armes de Dieu. Une seule ne suffit pas : à la vérité il faut ajouter la justice, puis à la justice le zèle de l'Evangile, puis le casque du salut, puis le bouclier de la foi, puis l'épée de la parole de Dieu, et enfin la prière. Ce n'est que lorsque nous aurons revêtu la panoplie complète que Dieu nous offre que nous serons réellement équipés et prêts pour un combat victorieux.

    La vérité pour ceinture.

    La ceinture tenait l'armure en place et l'épée y était accrochée. Ainsi, la vérité maintient l'armure du chrétien et elle est le soutien de l'épée de l'Esprit.

    Dieu nous appelle a être vrai, dans notre cour, dans nos paroles, dans nos actions. Marcher dans la vérité, parler selon la vérité, agir avec vérité et droiture, c'est ceindre nos reins pour être ferme. Marcher dans la vérité est la normalité pour un disciple de Christ.

    Jean, l'ancien, écrivait à son ami Gaïus : « J'ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vérité. Je n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 3-4).

    Par la vérité de notre foi, la droiture de notre cour, la sincérité de nos sentiments, nous confondons celui qui est rusé, menteur et calomniateur, le père du mensonge, le diable.

    La vérité est le premier élément de notre résistance au diable. Jésus est la vérité. « Si nous demeurons en lui, nous demeurons dans la vérité, nous connaissons la vérité et la vérité nous affranchit » (Jean 8.32). Elle nous rend libre et nous fait marcher avec assurance. La cuirasse tient en place, l'épée est là où nous pouvons la trouver, à portée de main.

    La justice comme cuirasse

    La cuirasse protégeait la poitrine du soldat romain, mais pas son dos. Il ne devait donc pas tourner le dos dans le combat, mais faire face à son ennemi, quelle leçon pour nous ! La Justice de Christ recouvre et protège ceux qui croient en lui (Romains 3.21, 26) et qui demeurent en lui, ceux qui pratiquent la justice, qui vont droit leur chemin.

    Nous devons revêtir la justice de Dieu. Christ est devenu malédiction afin que nous devenions par la foi en Lui, justice de Dieu. C'est une justice parfaite, une cuirasse qui nous protège des attaques du diable. Nous pouvons lui faire face avec assurance.

    Nous sommes gratuitement justifiés par la foi en Jésus, justes aux regards de Dieu et des habitants du ciel. Le diable lui-même ne peut transpercer cette cuirasse. Nous sommes propres par le sang de Jésus et protégés par l'intercession du Seigneur (Zacharie 3.1 ; Jean 2.1, 2).

    Nous devons demeurer dans la justice, la pratiquer, garder notre cuirasse en place. Ne laissons pas accès au diable. « Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste » (1 Jean 3.7). « O Éternel! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte? - Celui qui marche dans l'intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cour » (Psaume 15.1-2).

    Achab, le roi d'Israël, était un homme injuste et faible, subjugué par sa femme Jézabel, l'impie. Un jour dans un combat une flèche tirée au hasard (!) le frappa au défaut de la cuirasse (1 Rois 22.34). Il y avait des failles dans sa vie qui ont donné accès à la flèche de son ennemi.

    Le zèle de l'évangile pour chaussure

    Il est important d'avoir du zèle pour Dieu. Le livre des Proverbes cite beaucoup de paroles contre la paresse et en particulier celle-ci : « Le paresseux dit : Il y a un lion sur le chemin, Il y a un lion dans les rues ! » (Proverbes 26.13). Celui qui manque de courage a peur du lion rugissant.

    Nous devons nous armer de courage pour affronter l'ennemi de nos âmes et ce courage nous est donné par l'Évangile de paix. L'Évangile est encourageant, il ne laisse pas indifférent, mais il nous stimule au service de Dieu. Allez par tout le monde, annoncez l'évangile. « Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur » (Romains 12.11).

    Les chaussures du soldat romain étaient cloutées, pour mieux adhérer au sol. Cela l'empêchait de glisser. Le zèle est accrocheur, les pieds zélés peuvent se tenir sur les rochers et courir. David dit : « Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me place sur mes lieux élevés » (Psaumes 18.33).

    Le salut pour casque

    Avec le casque le soldat se protège la tête et la tête c'est le siège de nos pensées, de notre réflexion, c'est la partie la plus exposée et la plus fragile de notre corps, c'est là que le diable attaque, à la tête. Il va essayer de nous transpercer avec le doute. C'est par là qu'il a ébranlé Eve et l'a fait tomber dans son piège, en insinuant un mensonge : « Dieu a-t-il réellement dit ? » (Genèse 3).

    Dans notre texte, le casque c'est l'assurance du salut. Or nous sommes sauvés par grâce, par le moyen de la foi dans le sacrifice rédempteur de Jésus.

    Nous revenons toujours à la croix de Jésus ; elle est notre assurance. Ce n'est pas par mes ouvres, par la qualité de ma vie spirituelle, par mes prières, par ma connaissance de la Bible. C'est par le sang de Jésus ! C'est là ma victoire.le sang de Jésus ! (Apocalypse 12). J'ai l'assurance de mon salut, parce qu'il est en Jésus ! Le sang de Jésus me couvre, il est sur ma tête. Sa vérité est sur mes reins, sa justice garde mon cour, son zèle me fait courir, son salut me couvre la tête.

    Le diable voudrait bien me faire douter de cela, mais j'ai l'assurance que Jésus m'a sauvé de mes péchés et de toute la puissance de l'ennemi, par son sang ! Prenez le casque du salut !

    La foi pour bouclier

    La foi a un bouclier, c'est Dieu lui même. Mon bouclier est en Dieu. La fidélité de Dieu est un bouclier et une cuirasse. Je me réfugie en Jésus, il est celui qui me garde et me protège des traits enflammés du malin.

    David parle de deux boucliers, le petit et le grand (Psaume 35.2). Je pense que la foi est comme deux boucliers. Le petit bouclier, plus maniable, servait dans les combats rapprochés, le corps à corps, pour se protéger des coups de massue ou d'épée de l'ennemi. Le grand bouclier avait la taille d'un homme, il abritait le soldat et le protégeait contre les flèches enflammées lancées de loin. David, dit : « Mon bouclier est en Dieu, qui sauve ceux dont le cour est droit » (Psaumes 7.10).

    « Mon bienfaiteur et ma forteresse, Ma haute retraite et mon libérateur, Mon bouclier, celui qui est mon refuge, Qui m'assujettit mon peuple ! » (Psaumes 144.2). Dieu est notre bouclier, dans les combats rapprochés, comme dans les attaques des flèches du malin. Par la foi nous nous réfugions en lui et il nous couvre parfaitement. Il m'entoure par derrière et par devant, de tous côtés. Contre lui viennent s'écraser les traits enflammés du malin, le calomniateur, l'accusateur.

    La Parole de Dieu pour épée

    L'épée du soldat romain était un glaive à deux tranchants, assez court, maniable, robuste et pénétrant, qui dans le combat rapproché servait à transpercer l'adversaire.

    L'épée de l'Esprit, c'est la Parole de Dieu. Lorsque le tentateur est venu défier Jésus dans un combat singulier, le Seigneur a utilisé l'épée de Dieu : « Il est écrit » et le diable s'est enfui, non sans avoir essayé de retourner l'arme contre Jésus, mais le Seigneur savait parfaitement manier la Parole de Dieu. Le diable peut essayer de nous tromper en utilisant des textes bibliques hors de leur vérité. N'oubliez pas, c'est un menteur et un rusé. Comme Jésus l'a fait, retirez-lui l'épée des mains et retournez-la contre lui.

    Beaucoup de chrétiens citent les Écritures à tort et à travers, sans se préoccuper de l'enseignement général de la Parole de Dieu. Ils pensent que le fait de crier un verset à l'ennemi le fera s'enfuir. Le diable connaît la Bible et il sait si nous en faisons un usage judicieux. Jésus pouvait dire « il est écrit », car il savait de quoi il parlait et il vivait aussi ce qui « est écrit ».

    L'apôtre Paul dit qu'il ne frappait pas comme « battant l'air ». Certains font des moulinets impressionnants avec les textes bibliques, mais apparemment cela ne semble pas très efficace. D'autres manient la Parole de Dieu si maladroitement qu'ils blessent tous ceux qui les entourent.

    La Parole de Dieu, c'est l'épée de l'Esprit, une arme spirituelle, tranchante et pénétrante, très efficace, si nous savons la manier spirituellement. David dit : « Béni soit l'Éternel, mon rocher, qui exerce mes mains au combat, mes doigts à la bataille » (Psaumes 144.1).

    Que le Saint-Esprit nous enseigne à manier son épée, spirituellement, avec habileté, non pas contre la chair et le sang, mais contre nos ennemis spirituels, identifiés par les Écritures.

    Enfin, la prière

    « Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints » (Ephésiens 6.18).

    La prière par l'Esprit. Notre façon habituelle de prier est notre langue maternelle, en l'occurrence le français en ce qui me concerne. Nous prions dans un langage intelligible. Il est réconfortant de savoir que Dieu notre Père céleste comprend toutes les langues, celles des anges et des hommes, même le balbutiement des enfants. Mais dans le combat contre le diable et la puissance des ténèbres, il y a une façon de prier qui est très efficace et recommandée ici, c'est « la prière par l'Esprit ». Cette prière est celle dont Paul parle en 1 Corinthiens 14.14-15.

    La prière intercession. Ce sont les prières et les supplications que nous faisons les uns pour les autres, Paul dit « pour tous les saints », c'est à dire nos frères et sours dans la foi. Ceux qui sont l'objet comme nous des agressions du diable.(1 Pierre 5.9).

    La prière constante, persévérante. Il s'agit, non pas de prier de temps en temps, pour des occasions spéciales, mais d'une vie de prière constante et régulière, pour laquelle nous consacrons du temps chaque jour. « Faites en tout temps, toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance » (Ephésiens 6.18). Ne nous relâchons pas dans notre vie de prière, prions sans cesse avec foi et persévérance. Ceux qui prient de cette façon remportent les victoires.

    Pour conclure souvenons-nous que les vainqueurs de Dieu étaient des hommes et de femmes de la même nature que nous, mais ils ont combattus selon les règles.


    Cet article est réédité avec la permission de Pasteurweb

    a midieval soldier
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