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CheckoutDisons que c’est comme de la caféine pour l’esprit.
A mesure qu’il expose aux Romains le message qu’il a directement reçu du Seigneur, l'apôtre Paul devient de plus en plus véhément, et s'exprime avec une émotion grandissante. C'est qu’il a compris, lui, la tragédie du Calvaire où le péché de l'homme, bien plus sûrement que les soldats romains, dressa la Croix d'infamie. Il a compris toute l'étendue de la Chute, toute la hideur du péché, de ce péché qui entraîna la mort ignominieuse du Saint et du Juste ? « Quoi ! s'écrie-t-il, sous le coup d'une poignante émotion, à la seule idée qu'une telle chose soit possible ; quoi ! nous continuerions à pécher, lorsque Christ est mort (et de quelle mort !) pour nous soustraire à l'esclavage du péché ? Non, certes ! Le péché a abondé, mais la grâce surabonde ; et peut briser les chaînes du pécheur. » Et il expose de façon si lumineuse la portée, les répercussions de la mort du Seigneur, qu'aucun disciple à Rome ne pouvait plus ignorer la signification du Sacrifice du Calvaire.