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CheckoutDisons que c’est comme de la caféine pour l’esprit.
Ceux qui ont habité les pays tropicaux savent toute la différence qui existe entre un serpent et un ver. Attaqué, le serpent se redresse, siffle et contre-attaque, essayant de rendre les coups qu'on lui porte — c'est l'image du moi. Mais un ver n'offre aucune résistance ; on peut faire de lui ce qu'on veut, le repousser du pied ou l'écraser : il ne riposte pas — c'est l'image du vrai brisement. Jésus a accepté de devenir cela pour nous : un ver et non un homme. Il l'a fait, sachant que le péché nous avait fait perdre tous nos droits, et mériter l'enfer. Et, maintenant, il nous invite à prendre notre place véritable, à devenir des vers pour lui et avec lui. Tout le sermon sur la montagne, avec ses préceptes de non-vengeance, d'amour pour nos ennemis et de charité désintéressée, nous enseigne que c'est là notre position véritable. Seule la vision de l'Amour qui a accepté d'être brisé à notre place peut nous conduire jusque-là.