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CheckoutDisons que c’est comme de la caféine pour l’esprit.
L'œuvre accomplie par Jésus-Christ au Calvaire n'a pas consisté seulement à rétablir la communion entre l'homme et Dieu, mais encore entre l'homme et ses semblables : l'un ne saurait aller sans l'autre. Plus les rayons d'une roue se rapprochent du centre, plus ils se rapprochent les uns des autres. S'il n'y a pas de communion vivante et réelle avec tel ou tel frère, c'est la preuve que cette communion n'existe pas non plus entre nous et Dieu. La première épître de Jean (sur laquelle le réveil répand une si vive lumière) mesure la profondeur et la réalité de la communion de l'homme avec Dieu à la profondeur et la réalité de sa communion avec ses frères (1 Jean 2. 9 ; 3. 14-15 ; 4. 20). Tout ce qui constitue une barrière entre nous, si insignifiant que cela puisse paraître, en constitue du même coup une entre Dieu et nous. Et là où ces barrières ne sont pas immédiatement renversées, elles se transforment bientôt en murs si épais que nous nous trouvons entièrement séparés de la communion avec Dieu et avec nos frères. Si la vie nouvelle me remplit vraiment, elle me permettra de réaliser l'unité avec Dieu en même temps qu'avec mes frères ; alors plus rien ne me séparera d'eux.