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CheckoutDisons que c’est comme de la caféine pour l’esprit.
Je ne peux comprendre comment les personnes religieuses peuvent vivre contentes sans la pratique de la présence de Dieu. Pour moi, je me tiens retiré avec lui au fond et centre de mon âme autant que je peux, et lorsque je suis ainsi avec lui, je ne crains rien ; mais le moindre écart m'est un enfer… Cet exercice ne tue pas le corps ; il est cependant à propos de le priver de temps en temps, et même souvent, de plusieurs petites consolations innocentes et licites ; car Dieu ne souffre pas qu'une âme qui veut être entièrement à lui, prenne d'autres consolations qu'avec lui ; cela est plus que raisonnable… Je ne dis pas que pour cela il faille se gêner beaucoup, non, il faut servir Dieu dans une sainte liberté ; il faut travailler fidèlement, sans trouble ni inquiétude, rappelant doucement et tranquillement notre esprit à Dieu, autant de fois que nous l'en trouvons distrait.