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Les pandémies, qu'elles qu’en soient les conséquences, nous montrent que nous ne sommes pas seuls. Covid-19 est la preuve que, oui, la société existe ; la maladie s'est répandue précisément parce que nous ne sommes pas des individus autonomes et déconnectés les uns des autres, mais que nous appartenons tous à un grand corps d'humanité. Les dégâts infligés par la pandémie est loin d'être répartie de manière égale. Pourtant, elle révèle de plus en plus clairement à quel point nous dépendons tous les uns des autres et combien il est urgent de prendre en charge les fardeaux des uns des autres.
C'est donc le bon moment pour parler de solidarité. D'autant plus qu'il s'agit d'un thème également soulevé par l'autre grand événement de cette année, les manifestations internationales pour la justice raciale, suite à la mort de George Floyd. Ces manifestations ont également soulevé la question de la solidarité dans la culpabilité, voire de la culpabilité intergénérationnelle. En assumant notre culpabilité commune avec toute l'humanité, nous devenons solidaires de celui qui la porte et la rachète. En Christ, les péchés sont pardonnés, la culpabilité est abolie et une nouvelle façon de vivre ensemble devient possible. Cette solidarité dans le pardon donne naissance à une vie d'amour.
Ce numéro de La charrue cherche à explorer ce que signifie la solidarité et à quoi ressemble sa mise en œuvre aujourd'hui, que ce soit en Ouganda, en Bolivie ou en Corée du Sud, dans une église urbaine, un Bruderhof.